A la famille d’Olivier, à ses proches, à ses amis, je souhaite au nom des élus, en mon nom personnel, auxquels j’associe les habitants de St Martin aux Bois, vous témoigner toute notre amitié, notre solidarité et notre soutien dans cette épreuve insoutenable.
Comme pour vous tous ici présents, la nouvelle de la tragique disparition d’Olivier nous a abasourdis et jetés dans l’incompréhension.
Olivier, j’ai appris à le connaître lorsque j’ai pris les fonctions de Maire de St Martin aux Bois en 2014.
J’ai découvert un homme droit, honnête, consciencieux, à l’affût de toutes les évolutions réglementaires et législatives. Un homme de confiance sur lequel j’ai pu m’appuyer sans réserve. Olivier était plus qu’un secrétaire de mairie. Il était présent à tous moments lorsque l’on avait besoin de lui, que ce soit pour ses collègues des autres mairies ou pour les élus, ou encore les habitants.
Lorsque l’on prend cette fonction de maire, avoir un homme de cette qualité, de cette compétence, est un véritable privilège et je lui en suis très reconnaissant.
Les rapports que nous pouvions avoir allaient bien au-delà de celui d’un employeur et d’un salarié. Nous étions des collègues de travail, chacun dans son rôle sans empiéter dans le périmètre de l’autre. Et il savait le rappeler lorsqu’il le fallait : « Ça ça relève du politique » ce qui voulait dire que c’était aux élus de décider. Néanmoins, ses conseils, pour que les projets des élus se mettent en œuvre dans le respect de la législation, étaient très précieux.
J’appréciais beaucoup lorsque nous pouvions échanger autour d’un déjeuner au restaurant de l’abbaye, chose dont nous en avons été privés pendant des mois du fait de la crise sanitaire. J’ai eu la chance de retrouver ce moment de bonheur et de convivialité lors de la réouverture en juin dernier.
Olivier était un acharné du travail. Combien de fois, il arrivait très tôt le matin même les jours où il ne travaillait pas. Combien de fois, je lui ai dit de partir après ses horaires de fin de travail.
Il me répondait en souriant, je sais mais je ne suis pas comme un fonctionnaire, ou du moins de l’image que l’on veut en donner.
En réalité, sans s’en rendre compte, il était bien plus. La notion d’intérêt général était imprégnée en lui.
Olivier était très attaché à l’intérêt communal. C’était un farouche négociateur, car comme il le disait à juste titre, l’argent public est l’argent des contribuables et qu’il était de notre devoir de le dépenser le mieux possible dans l’intérêt des habitants.
Il était apprécié des habitants qui pouvaient compter sur lui pour répondre à toutes leurs demandes même celles qui ne relevaient pas de ses prérogatives.
Toujours disponible, diplomate, souriant, ses plaisanteries nous redonnaient à tous le sourire.
Olivier, tu as fait le choix de partir.
Tu vas laisser un grand vide,
Tu vas nous manquer
Repose en paix.
Je présente mes sincères et chaleureuses condoléances à la famille.
Alain Lebrun, Maire